L'âme des marins
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Mouez-Ar-Vro
(la voix du pays)
L'âme des marins
Les paysans
Loguivy de la mer
La blanche hermine
1
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’ai rencontré ce matin, |
R | L
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2 | O
allez-vous, camarades, |
3 | M
a mie dit que c’est folie |
4 | … Je viendrai la nuit noire
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5 | … Et sans doute pense-t-elle
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6 | … Et si je meurs la guerre,
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7 | … J’ai rencontré ce matin,
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Vivante Bretagne
Vivante Bretagne
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Vivante Bretagne aux divers visages%%%
Par plaines et monts, jusqu'à l'Océan%%%
J'aime parcourir tes prés, tes rivages%%%
Tes chemins qui vont vers de frais ombrages%%%
Sous l'immensité de ton ciel changeant.%%%
Fertile Bretagne, aujourd'hui prospère%%%
Riche de troupeaux, de fruits de moissons%%%
Tes fils ont enfin vaincu la misère%%%
Ils ont défriché landes et bruyères%%%
Et semé le grain dans les champs d'ajonc.%%%
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Solide Bretagne, où survit la race%%%
Des vrais laboureurs%%%
Au coeur généreux, ardent et tenace%%%
Bravant de la mort la sombre menace%%%
Ils ont affronté tous les ouragans.%%%
Mystique Bretagne, élevant sans trève%%%
Tes regards vers Dieu ou vers l'idéal%%%
Tu gardes toujours des Celtes la sève%%%
Et tu poursuivras l'impossible rêve%%%
Des pieux chevaliers en quête du Graal.%%%
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Dolente Bretagne, où les soirs d'automne%%%
La mélancolie étend ses langueurs%%%
Où le glas des morts descend monotone%%%
Dans le vieux jardin dont la fleur frissonne%%%
Quand le vent de mer chante les douleurs.%%%
Aimante Bretagne, aux bras de sirène%%%
Je suis prisonnier du Val sans Retour%%%
Tu m'as enchanté de ta tiède haleine%%%
Souvent délivré d'angoisse et de peine%%%
Redonné la joie et rendu l'amour%%%
Paroles de PM Mevel - Musique de Fañch Danno
L'Aiglon
L'Aiglon (Edmond Rostand
L'aiglon II ScèneIX Le laquais: Flambeau
Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés malades
Sans espoir de duchés ni de dotations;
Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne;
Nous qui par tous les temps n'avons cessé d'aller,
Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler
Ne nous soutenant plus qu'à force de trompette,
De fièvre, et de chansons qu'en marchant on répète
Nous sur lesquels pendant dix-sept ans, songez-y
Sac, sabre, tourne-vis, pierres à feu, fusil
- ne parlons pas du poids toujours absent des vivres -
Ont fait le doux total de cinquante-huit livres
Nous qui, coiffés d'oursons sous les ciels tropicaux
Sous les neiges n'avions même plus de shakos
Qui d'Espagne en Autriche exécutions des trottes;
Nous qui pour arracher ainsi que des carottes
Nos jambes à la boue énorme des chemins,
Devions les empoigner quelquefois à deux mains;
Nous qui pour notre toux n'avions pas de jujube
Prenions des bains de pied d'un jour dans le Danube;
Nous qui n'avions le temps, quand un bel officier
Arrivait au galop de chasse, nous crier:
"L'ennemi nous attaque, il faut qu'on le repousse!"
Que de manger un blanc de corbeau, sur le pouce,
Ou vivement, avec un peu de neige, encor
De nous faire un sorbet au sang de cheval mort;
Nous.....
Fin de l'extrait de L'Aiglon
Thème de réflexion........
qui fait suite à la "dernière heure" de konchennou
http://konchennou.over-blog.com