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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 21:19





Deuxième partie


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Ma Bro AR C’ HAP HIRIO


(Mon pays Le Cap Aujourd’hui)


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(Communes,Population ,Traditions)
( Patrimoine, Politique etc…)


LE CAP AUJOURD’HUI


J’ai expliqué, en préambule, que la compréhension du Cap-Sizun d’aujourd’hui, passait par une nécessaire connaissance de l’histoire de ce merveilleux pays. J’ai donc consacré une première partie, un peu longue peut-être, à tenter d’analyser, très certainement dans le désordre, différents évènements qui, sans lien apparent, constituent cependant un tout. Comprendre le Cap, comprendre le tempérament capiste qui est capable du meilleur quand on a besoin de lui, comme du pire si l’on veut attenter à sa culture ou à son patrimoine (la terre des ancêtres faisant intégralement partie du patrimoine-cf : PLOGOFF), ne peut se faire qu’à travers la recherche des enseignements à tirer des grands évènements. Il serait sans doute souhaitable de s’en inspirer pour éviter des erreurs dans la gestion du présent qui conditionne sans aucun doute l’avenir.

1- Découpage administratif- Présentation des communes-
(ordre alphabétique et non selon leur importance)

11 -Classement des communes par surface en hectares

Classement                   Commune                                     Surface 

1                                  BEUZEC                                     3453 hectares
2                                  PLOUHINEC                               2805 ………
3                                  MAHALON                                  2138……….
4                                  CLEDEN                                     1907………. 

5                                 ESQUIBIEN                                 1525……….

6                                 MEILARS                                    1468……….
7                                 GOULIEN                                    1276……….
8                                 PLOGOFF                                   1173……….

 9                                  PRIMELIN                                  867……...
10                             PONT-CROIX                                 808……..
11                                        AUDIERNE                                             294………

(pour mémoire : Île de Sein : 56 hectares- qualifiée en d’autres temps de ¼ de la France

Ce classement permet déjà quelques remarques :
- Surface totale du Cap-Sizun : 17.720 hectares
- Commune la plus étendue BEUZEC
- Plus petite commune : AUDIERNE
- Hypothèses de regroupement de communes :
AUDIERNE+ESQUIBIEN+PLOUHINEC = 4624 hectares soit # 1/4 surface totale
PONT-CROIX+BEUZEC = 4261 hectares, chiffre peu différent du précédent
PLOGOFF+CLEDEN+GOULIEN +PRIMELIN = 5223 hectares, à comparer aux chiffres précédents
MAHALON+MEILARS = 3606, légèrement inférieur aux chiffres précédents
Le Cap et ses onze communes pourrait donc, en termes de surface, être considéré comme 4 grandes communes ou communautés d’intérêts, au sein de la communauté de communes bien évidemment.
Notons aussi, que la commune d’AUDIERNE, classée dernière en surface, n’a aucune possibilité d’extension dans la situation actuelle, ce qui limite, qu’on le veuille ou non, ses ambitions économiques, et par là même politiques. AUDIERNE tentant d’imposer une ou sa vision hégémonique des choses, ne peut aboutir qu’à un rejet par ses voisins. Mais, ne sommes-nous pas déjà dans ce cas ? 

              12- Classement des communes par nombre d’habitants ( chiffres du recensement de 1999)


    Classement    Commune     Nombre d’habitants 
      1                PLOUHINEC       4300
      2                AUDIERNE         2462 
     3               PONT-CROIX       1665 
     4               ESQUIBIEN          1620
     5               PLOGOFF            1563
     6               CLEDEN              1036
     7               BEUZEC              1027
     8               MAHALON            820
     9               PRIMELIN            787
    10              MEILARS             750

   11              GOULIEN              436
Pour mémoire : Île de Sein 239
Il ressort de ce classement :
- que le classement précédent est totalement bouleversé
- que la commune la moins peuplée : GOULiEN était tout de même 7 ème au classement par surfaces, ce qui implique d’autorité un coefficient de pondération pour aboutir à une moyenne raisonnable
- que la commune d’AUDIERNE, dernière au classement par surface, se retrouve ici 2 ème

                           13- Classement des communes avec application d’un coefficient de pondération

Les tableaux ci-dessus donnant des résultats différents, on peut peut-être essayer de les relativiser en imbriquant les 2 chiffres pour obtenir un classement pondéré moins brutal et pourquoi pas plus objectif. En effet, les communes peu peuplées ont des surfaces à entretenir et les communes peu étendues ont une charge de personnes plus importante. J’ai été tenté de diviser les chiffres ci-dessus par 100, et d’additionner les coefficients de chaque commune

Commune    Surface    Population   Total des 2               Classement

Plouhinec      28,05        43,00       71,05                      1  

Beuzec          34,53       10,27       44,80                      2
Esquibien      15,25        16,20       31,45                     3
Mahalon        21,38        8,20        29 ,58                    4
Cleden          19,07      10,36        29,43                      5
Audierne        2,94        24,62       27,56                      6
Plogoff         11,73        15,63       27,36                      7
Pont-Croix      8,08        16,65       24,73                      8
Meilars         14,68          7,50       22,18                      9
Goulien        12,76          4,36        17,12                   10
Primelin        8,67           7,87        16,54                    11


J’entends déjà les récriminations du grincheux : « Mais les hectares ne votent pas !!
Certes, mais ils paient des impôts, ou plutôt leurs propriétaires en paient. Et qui dit surface dit desserte, donc routes, éclairage, entretien, élagage, donc charges variées. On peut donc, si on veut bien lire, constater que :
- Plouhinec est leader incontesté dans tous les cas de figures
- Goulien et Primelin sont desservis par une faible population ce qui se traduit par un petit budget. Leurs municipalités n’ont que plus de mérite à présenter des bourgs propres et attrayants. Les marginaliser ou les condamner serait une erreur. Il faut plutôt les aider. Comme dans la fable, le grand méchant loup ne peut dévorer le petit chaperon rouge.
- Audierne se retrouve classé 6 ème, ce qui se passe de commentaires sauf pour dire peut-être qu’il conviendrait de tempérer certaines ambitions.
- Une alliance de Plouhinec classé 1er, avec Esquibien 3 ème et Audierne 6ème, serait d’un poids économique incontestable. N’est-il pas venu le temps d’abattre les clochers, plutôt les limites administratives, obsolètes et désuètes , qui attribuent la responsabilité d’une plage à 2 communes au motif qu’elle est traversée par un ruisseau servant de limite séparative. L’observation est la même pour le ‘’port dit d’AUDIERNE’’ dont la partie active est à PLOUHINEC (limite séparative au milieu du port, comparable aux limites des eaux territoriales). Mais , j’ai souhaité considérer un autre critère et étudier les communes en fonction de leur charge de voierie à entretenir.

              14- Classement des communes en fonction de la longueur de leur voirie
(voierie communale + CR en mètres)

Commune   Longueur de voierie à charge   Classement
Plouhinec       105.612 mètres                       1
Beuzec            76.160 …                               2
Mahalon          67.126 …                               3
Cléden            45.160 …                               4
Esquibien        40.090 …                               5
Meilars           36.807 …                                6
Audierne        32.525 …                                7
Pont-Croix     29.838 …                                 8
Goulien           27.430 …                               9
Plogoff           25.450 …                              10
Primelin          20.810 …                              11

Ce tableau donne presque la confirmation du classement précédent. En effet, on constate que :
- Plouhinec est toujours N° 1 et Beuzec N° 2
- Audierne est passé au 7 ème rang au lieu du 6 ème précédemment ( pondération) et voisine avec Goulien qui est 9 ème
Il ressort aussi que les communes rurales ont une charge de voierie importante. Par exemple, la charge de Mahalon est 2 fois supérieure à celle d’Audierne. Quant à celle de Goulien, elle se rapproche de celle de Pont-Croix et de celle d’Audierne. Qu’en est-il des budgets ????
En conséquence, je crois pouvoir confirmer ce que j’ai déjà dit , à propos du grand méchant loup et du petit chaperon rouge. Il y a bien-sûr d’autres enseignements, et ils se dégageront au fur et à mesure de la progression d e l’étude.


15- Présentation des communes
Les photographies (droits réservés) illustrant les textes qui suivent sont de Loïc Dagorn, étudiant à la faculté de BREST et réalisateur de plusieurs sites internet sur le Cap-Sizun. Par sa mère, née Bernard, Loïc est apparenté à Daniel Bernard , l’érudit de CLEDEN, auteur de nombreux ouvrages en particulier la monographie de CLEDEN-CAP-SIZUN qui vient d’être rééditée.

151 - AUDIERNE 

  C'est la plus petite commune en surface, (294 hectares), la 2ème en nombre d'habitants (2462-cf: paragraphes précédents) ce qui est relativement incohérent et dans tous les cas obsolète

- Port de pêche -
AUDIERNE fut le 5ème port de pêche français jusqu’à l’après-guerre. En 1965, il était classé 5 ème des ports thoniers français. En 1990, plus petit port du Sud-Finistère, il ne se situe plus qu’à la 35 ème place au plan national. Difficile d’accès pour cause d’ensablement et d’alignements très précis à respecter pour l’approche (plateau rocheux de ‘’La Gamelle’’- pointe de Lervily), ce port est utilisé par des petits bateaux pratiquant la pêche côtière ((bar, crustacés, poissons nobles ..etc) et renommé pour la qualité des espèces commercialisées. Mais, pour ce qui concerne la pêche, AUDIERNE n’est plus qu’un nom. Toute l’activité portuaire : débarquement, criée, mareyage, carburant..etc, se trouve à PLOUHINEC ( POULGOAZEC). Il ne reste plus à AUDIERNE qu’une squelettique administration maritime au sort incertain, et des viviers. Le port compte néanmoins 51 bateaux armés par 288 marins-pêcheurs. (Chiffre donné par les Affaires Maritimes de QUIMPER le 5/2/2002 et confirmé par le Télégramme de Brest le 8/6/2002. Les bateaux se répartissent comme suit : 12 fileyeurs, 25 ligneurs, 4 palangriers ( presse du 22/1/2003). Les chiffres étant évolutifs ils sont à considérer comme ponctuels ). Par comparaison, on peut noter que à DOUARNENEZ, il y a 32 bateaux et 200 marins, chiffres qui situent désormais Audierne devant Douarnenez.
- Port de plaisance-
Les premiers pontons ont été construits en 1987, par la municipalité élue en 1983 ( sous l’autorité du maire Jean Normant). Compte tenu des particularités du milieu (risque d’envasement), les premiers essais furent modestes et prudents. Il convenait en effet d’être plus que circonspect en la matière. Très vite, il s’avéra tout de même nécessaire d’augmenter le nombre de places pour le porter à 120, ce qui paraissait suffisant pour les utilisateurs locaux et les passagers. Ce projet d’augmentation se heurta cependant à une divergence de vues de l’opposition municipale, au motif que ‘’les places de la 2 ème tranche allaient coûter plus cher que celles de la première et qu’il aurait fallu tout faire en une seule fois’’. Polémique évidemment, puisque les premiers essais étaient par définition expérimentaux. Le leader de l’opposition exprima son désaccord en s’abstenant de voter les crédits nécessaires. L’agrandissement se fit tout de même , pour la plus grande satisfaction des usagers. Dont acte !!
Les temps changeant, l’opposition devenue majorité, s’empresse de doubler la capacité qui passe à 230 places . Dont acte !! On a oublié de faire remarquer que cette 3 ème tranche de travaux coûtait plus cher que les deux précédentes. Stérilité de la polémique à propos des courtes mémoires. Parlons plutôt de la technique.
Qui dit port de plaisance dit installations de levage, de carénage avec récupération des produits polluants, et surtout ravitaillement en carburant. Quelle est la situation du moment ? Il n’existe rien de ce que je viens de dire : pas de moyens de levage, une modeste cale de carénage faite pour des petits bateaux, sans bac récupérateur des eaux usées, absence de poste à carburant. Solution : réaliser ce qui manque bien-sûr, mais où ?? L’espace disponible ne manque pas, c’est évident !! Mais, cet espace se situe en dehors des limites administratives d’AUDIERNE. On peut donc proposer à PLOUHINEC de recevoir toutes ces installations manquantes à AUDIERNE. En clair, les jolis bateaux à AUDIERNE, la manutention, la pollution et l’inesthétique à PLOUHINEC. J’imagine la réaction de nos voisins de PLOUHINEC, et d’avance, je la comprends. Peut-être aurait-il fallu être plus modeste dans les projets, mais la majorité gouverne. En contre partie, elle est responsable de l’actif comme du passif. Or, le problème du carburant, qui fait cruellement défaut aujourd’hui, surtout depuis la fermeture de la dernière supérette située à proximité du centre ville (Casino), aurait pu être résolu depuis 1988. J’ai le dossier de presse sous les yeux (Télégramme de Brest du 18/1/1988). Je cite :
« La coopérative maritime a un projet d’installation d’une cuve de gas-oil de 30.000 litres, quai Pelletan à AUDIERNE . Soumis pour avis au conseil municipal, ce projet rencontre une opposition virulente. Le maire Jean Normant essaie de temporiser. Finalement, la coopérative renonce »
Le ravitaillement des professionnels continue à se faire à POULGOAZEC, hors limites administratives d’AUDIERNE . Il s’agit d’un carburant détaxé auquel les plaisanciers n’ont pas droit. En conséquence, on assiste régulièrement au ballet du ravitaillement des bateaux de plaisance par jerricans, ce qui pose de nombreux problèmes de transport, stockage et même sécurité incendie. Il faut se mettre à la place du plaisancier de passage qui arrive en bateau, pour faire escale à AUDIERNE. Il n’a pour tout véhicule que son bateau. Il lui faut faire 2 kilomètres à pied, jerrican à la main pour acheter les quelque litres de précieux liquide qui lui permettront de se dépanner et repartir. Il est vrai qu’il peut aussi aller par voie de mer à ESQUIBIEN (Sainte Evette) où il trouvera une pompe.
Tout cela relèverait de l’anecdote, et serait même un peu ‘’clochemerlesque’’, si l’opposition municipale de 1988, n’était pas devenue la majorité d’aujourd’hui. Payant ses erreurs d’hier, elle assume aujourd’hui la responsabilité des carences du port de plaisance qui n’obtiendra pas de sitôt le label de super équipement.
Dans ce paragraphe traitant de la plaisance, il faut aussi souligner la présence de nombreux mouillages sauvages, tant dans le port lui-même que dans la rivière et contre le môle du Raoulic. Mais on ne peut passer sous silence les nombreux bateaux stockés en pleine ville, sur ce qui était le parking de la poste, concession faite au conseil portuaire pour obtenir son accord pour construire un aquarium à AUDIERNE.

- Conserveries-
En 1903, on comptait 16 usines réparties entre AUDIERNE et POULGOAZEC. En 1952, il y en avait encore 6 à AUDIERNE et 3 à POULGOAZEC, employant 537 ouvriers et ouvrières. D’après Ambroise Menou, AUDIERNE a compté 19 usines, chiffre réduit à 8 en 1945. Aujourd’hui , zéro

- Chantiers navals- Aujourd’hui zéro- Hier 2

- Tourisme -
AUDIERNE dispose d’une demi plage, puisque la limite séparative d’ESQUIBIEN coupe la plage en deux. Simplicité d’entretien, de nettoyage et de responsabilité. On peut se baigner à AUDIERNE et à quelques mètres près se noyer à ESQUIBIEN, et même se noyer à AUDIERNE et être repêché à ESQUIBIEN. Facile !! Car AUDIERNE est bordé au sud par la mer, à l’ouest et au nord par sa limite administrative avec ESQUIBIEN, et à l’est par PLOUHINEC, dont la limite coupe le pont reliant les deux agglomérations en son milieu. Une anecdote pour rompre le sérieux de l’exposé : le pont était dernièrement  éclairé par quatre becs de gaz, 3 sur AUDIERNE et un sur PLOUHINEC, ce qui permettait, pour les éclairages de Noël, d’avoir 3 guirlandes électriques allumées sur AUDIERNE, et le couvre feu dans la partie plouhinécoise du pont, ceci, pour la plus grande joie des humoristes et des amateurs de cocasseries. Non, Clochemerle n’est pas une exclusivité du Beaujolais !! Si encore, le contribuable y trouvait son compte !! A voir !!!!

(Il y a pourtant de belles choses à voir: église saint Raymond, monument historique)


Les petits commerces du centre ville ferment progressivement, cherchent un repreneur, ou sont remplacés par des crêperies et des restaurants qui, le cas échéant, ferment à leur tour. Les commerçants qui ont la chance d’être propriétaires ont l’espoir de s’en sortir. Les locataires sont condamnés d’avance par les loyers élevés et les baux précaires.
Une grande surface : centre Leclerc, se trouve en périphérie, sur la route de la Pointe du Raz, et constitue le seul point de ravitaillement en carburant situé à l’intérieur des limites administratives audiernaises. Une seconde station, voisine de la première, est sur ESQUIBIEN. Une supérette (Casino) a fonctionné jusqu’en 2002, à la limite nord de la ville. Elle est fermée depuis le 12 octobre 2002. Les raisons invoquées pour expliquer cette fermeture ont été portées à la connaissance des usagers par un tract diffusé par le personnel, à savoir :
Un loyer exorbitant
La situation économique du Cap-Sizun
La situation géographique du magasin (depuis l’implantation d’un aquarium sans véritable structure pour accueillir sa clientèle , le site n’a plus vocation commerciale, et le parking a été pénalisé au détriment de la clientèle du magasin).


Je laisse à chacun la responsabilité de ses arguments et au lecteur le soin de juger. Notons tout de même qu’une nouvelle forme de commerce du type ‘’discount’’, doit succéder à ‘’Casino’’ à partir de juillet 2003, ce qui fera 3 magasins ‘’discount’’ à AUDIERNE, les 2 premiers se trouvant dans la zone non aménagée de Kérivoas.
On peut noter par ailleurs :
- 5 agences immobilières à AUDIERNE en 2002 (aucune il y a 20 ans)
- 2 études de notaires
- 6 médecins généralistes, 1 ophtalmologiste, 3 pharmacies, 3 cabinets dentaires. (1 médecin radiologue a fermé son cabinet fin 2001).
- Et enfin 1 aquarium.
Cet aquarium a défrayé la chronique en son temps . Après des difficultés de montage du dossier, il est entré en service en juillet 2000. Les difficultés financières du groupe sont apparues au mois d’octobre de la même année, soit 4 mois après l’entrée en service de la structure, pour aboutir à une liquidation judiciaire le 20/12 /2001, et une reprise début 2002. Encore une affaire ‘’clochemerlesque ‘’car :
sûre de son projet, la municipalité en charge du dossier qu’elle soutenait à fond, a menacé de démissionner (télégramme du 28/11/1998) si elle n’obtenait pas satisfaction. L’affaire s’étant réalisée, elle n’a pas eu à passer à l’acte, mais à gérer la situation nouvelle crée par le dépôt de bilan. Peut-être que toutes les précautions d’usage n’avaient pas été prises dès le départ pour évaluer la bonne ou mauvaise santé du groupe investisseur. Quant aux subventions, (c’est à dire l’argent public), il faut les chercher désormais du côté des pertes et profits, les pertes étant pour le contribuable et les profits ailleurs.
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Un dernier chiffre : depuis 1975, la commune d’AUDIERNE a perdu 1046 habitants.

- Services publics-
On compte 2 écoles primaires : 1 publique, 1 libre, et 1 collège privé ; Une perception et une brigade de gendarmerie ( des projets de restructuration ont été annoncés pour la gendarmerie, qui serait renforcée à Audierne par la brigade de PONT-CROIX. La brigade d’AUDIERNE a vécu un drame familial en 1998 : 5 morts dont un suicide).
Notons encore, pour compléter le dispositif, que le collège d’enseignement secondaire dit d’AUDIERNE, se trouve sur le territoire de PLOUHINEC, de même que le terrain de foot-ball. (Stade de Locquéran). On peut donc assister à la vente de propriétés audiernaises sur le territoire de la commune voisine (château, camping etc…)

- Entreprises - Une entreprise du bâtiment, (Scoarnec), emploie une trentaine d’ouvriers. Citons encore un négoce de matériaux de construction, et quelques artisans employant peu d’ouvriers.
- Agriculture - AUDIERNE comptait 2 exploitations en 1991. Aucune actuellement, mais quelques parcelles de terres agricoles sont travaillées par des agriculteurs venant d’autres communes.

- Vestiges du passé -
Une ancienne clinique, vandalisée, parfois squattée, taggée, envahie par le lierre, trône sur le point le plus élévé du relief . Elle n’a fonctionné que quelques mois, et voisine aujourd’hui avec les dépôts sauvages en tous genres, parfois incendiés par des inconnus soucieux de vérifier si les pompiers sont toujours opérationnels.
Sur le front de mer, une ancienne école de pêche n’est pas en meilleur état. De temps en temps, la presse annonce un projet de réhabilitation, pour l’une ou pour l’autre. Souhaitons que les projets se concrétisent.
Les friches industrielles, en particulier les anciennes conserveries n’épargnent pas davantage AUDIERNE . Toutefois, la situation est souvent identique ailleurs (rappel : 19 conserveries à Audierne, 34 à Concarneau, 24 à Guilvinec-Lesconil, soit environ 150 sur les côtes bretonnes. Les maisons en ruines , parfois immeubles entiers semblent à la longue, faire partie du paysage et n’incommodent plus personne. Environnement, mon beau souci !!! Jusqu’au mois d’avril 2003, les problèmes relevant de l’environnement étaient confiés et traités par un élu exerçant la fonction d’adjoint. Il n’ a pas été remplacé après sa démission, ce qui est assez surprenant car : ou bien il n’y avait rien à faire dans la fonction, ou bien il ne faisait rien. Autrement dit : pas de résultats car pas de problèmes, à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse, trop de problèmes pour aucun résultat, ce qui revient au même. A chacun son point de vue, une fois de plus, mais dans tous les cas, la commune fait l’économie d’une indemnité depuis cette démission !!

- Paroisse -
Un prêtre est domicilié à AUDIERNE, d’où il assume la responsabilité du secteur paroissial du Cap-Sizun .
- Maison de retraite-
Elle a été construite en 1990, par la municipalité d’hier qui a soutenu ce projet contre son opposition ,(majorité aujourd'hui) laquelle avait un autre projet .
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- Dernière remarque

Autrefois, AUDIERNE possédait 2 équipes de foot-ball : l’union sportive audiernaise (USA), laïque, et l’Armen organisée par la paroisse. Les deux équipes fusionnèrent un jour, au sein de l’USA. Aujourd’hui, AUDIERNE n’a plus d’équipe en propre, ayant dû s’associer avec ESQUIBIEN pour créer le Foot-Club Goyen. Signe des temps, ou signe avant-coureur d’une indispensable fusion ou regroupement , à l’image des ensembles paroissiaux. Mais , voilà !! Qui voudra céder un morceau de son pré carré au voisin ? Qui voudra renoncer à sa prestigieuse citadelle dans laquelle le pouvoir ne se partage pas ? Il appartiendra sans doute à l’électeur local de l’imposer car il n’est pas certain que les représentants élus soient disposés à partager leurs privilèges. C’est l’avenir qui le dira !!

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Et pour terminer :



Exemple d’environnement à Audierne
(photo prise par l’auteur le 17/3/2006 à 600 mètres de l’église Saint Raymond dont le périmètre protégé n’est que de 500 mètres
Il s’agit d’une installation fixe du type camping sauvage)

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152- BEUZEC- CAP- SIZUN




Située le plus au nord du Cap-Sizun, limitée à l’est par POULLAN , à l’ouest par GOULIEN, et au sud par PONT-CROIX, BEUZEC est la plus grande commune du Cap en termes de surface. (3543 hectares) . Elle est bordée au nord par la mer, en baie de DOUARNENEZ. Falaises et pointes superbes : Lesven, Luguénez, Kastel Koz , Le Millier, desquelles on a une vue exceptionnelle sur la baie de DOUARNENEZ (déjà citée), mais surtout sur la presqu’île de CROZON : Cap de la chèvre. Par beau temps, les ‘’Tas de Pois’’ et la pointe Saint Mathieu au nord-ouest sont parfaitement visibles à l’œil nu. Une paire de jumelles est tout de même nécessaire pour apercevoir les îles de MOLÈNE et même OUESSANT par temps clair et bonne visibilité.
Commune agricole, BEUZEC est un charmant bourg, propre, bien aménagé et entretenu, qui se fait connaître au delà de ses frontières par un groupe dynamique : le groupe des bruyères, et le bagad du même nom . La commune toute entière se mobilise début août, pour offrir aux touristes et aux ‘’indigènes’’, une fête superbe, sans doute la plus belle fête du Cap, la fête des bruyères et sa noce bretonne en chars à bancs, dans le cadre grandiose de Kastel-Koz.
En plus de ses paysages, BEUZEC offre aux visiteurs, une église paroissiale du XV ème siècle, située au bourg et de toute beauté. Deux chapelles : Sanspé et Lescogan. Le moulin de Keriolet et l’allée couverte de Kerbalanec méritent le détour. La côte sauvage offre aussi des criques faciles d’accès : Porspiron, Pors Lanvers, Pors Lesven, et des criques plus difficiles à atteindre , mais exceptionnelles, entre les pointes de Luguenez et Kastel Koz, réservées aux sportifs bons nageurs et grimpeurs. Je les ai fréquentées régulièrement lorsque j’étais plus jeune.
Pas de commerce (une épicerie de village), une conserverie artisanale et familiale, pas de services publics (une agence postale), une école libre (pas d’école publique), BEUZEC tire son épingle du jeu grâce à son agriculture (64 exploitations, chiffre de 1996, contre 80 antérieurement), un dynamisme qui fait plaisir, et une capacité à mobiliser quand il s’agit de répondre à une demande justifiée par une situation d’intérêt général. Ce n’est pas le cas partout. Notons toutefois que BEUZEC n’a pas souhaité s’unir à PONT-CROIX en 1973 (cf : Bugale ar Gannaek- p age 98). Depuis, les temps ont changé !!
On peut rappeler encore, l’histoire de la grotte ‘’Kougon Ar C’houlmik’’, la grotte de la colombe, dans laquelle l’abbé Le Bis trouva refuge, ravitaillé par la population, au temps des prêtres réfractaires. J’en ai déjà parlé. 

Malheureusement, et malgré un dynamisme certain dans le domaine de l a construction pour attirer les jeunes familles, BEUZEC ne se situe qu’au 7 ème rang au plan de la population. Sans doute, plus attirée par DOUARNENEZ que par AUDIERNE, BEUZEC dispose néanmoins de nombreux atouts dont les entreprises artisanales du bâtiment.

- vestiges du passé- Le moulin de Keriolet, superbement restauré.

- Ecoles- déjà vu, une seule école libre : Notre Dame de la Clarté.

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une plage de la côte nord à Beuzec



153- CLEDEN- CAP- SIZUN






Limitée au nord par la mer en Baie de DOUARNENEZ, à l’ouest par la mer à la Baie des Trépassés, CLEDEN a encore une limite naturelle (ruisseau) au sud, avec la commune de PLOGOFF. La limite Est avec GOULIEN est beaucoup plus floue, comme toutes les limites administratives.
Trois petits ports : Brezellec, Heign Has et le Vorlen permettent à quelques amateurs de pratiquer une pêche de loisir à la belle saison. Ils n’ont pas d’intérêt économique, sauf peut-être le Vorlen qui, en raison de la proximité de la Pointe du Raz, sert parfois de base avancée à quelques ligneurs professionnels. Ces petits ports n’en sont pas moins charmants et utiles aux riverains.
Eglises-Chapelles : Cleden possède un potentiel remarquable en édifices religieux : une église paroissiale du XVI ème siècle située au bourg et 4 chapelles plus belles l’une que l’autre : Saint They, Saint Tugdual, Saint Tremeur et Notre Dame de Langroas. Saint They bénéficie d’une situation exceptionnelle, surplombant la mer du haut du promontoire de la Pointe du Van, que certains n’hésitent pas à trouver plus belle que la Pointe du Raz. (D’autant que à la Pointe du Van, tout est gratuit, alors que à la Pointe du Raz, le stationnement est payant). Ces chapelles ouvertes au public en été, sont administrées par des associations de bénévoles qui se dévouent en donnant leur temps, leur travail et parfois même, leur argent. On peut saluer leur engagement au service du patrimoine, car les restaurations sont remarquables. Ces chapelles constituent un des joyaux du Cap-Sizun ; elles revivent leur époque de gloire, chaque année, lors de la célébration du Pardon. Ceci durera tant qu’il y aura des prêtres. Après ?? Je n’ai pas la réponse !!






Mais, ce joyau n’est pas unique !!


Qui connaît une plage plus belle que celle de la Baie des Trépassés ??

L’image ci-dessus n’appelle pas de commentaires à mon sens !!

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Classée 4 ème en surface (1907 hectares), 6 ème en population (1036), la commune de CLEDEN a une vocation essentiellement agricole (18 exploitations) et maritime (loisir). Un hôtel-restaurant ( ex hôtel de la Ville d’Ys créé par la famille Barbéoch), fonctionne en saison, surtout au profit des touristes. Un restaurant fonctionne aussi, à temps partiel. Le bourg, dans lequel on trouve un cabinet médical et une pharmacie, dispose de peu de commerces.
La commune de CLEDEN compte sur son territoire de nombreuses et superbes pointes, d’où le point de vue est remarquable : Penharn, ( déjà cité à propos des naufrages), Brezellec, Castelmeur et bien-sûr la rivale de la Pointe du Raz, la Pointe du Van.
Je citerai aussi les petites criques sableuses de Louédec et Pors Théolen qui font tous les ans le bonheur des vacanciers amateurs de belle nature

Vestiges du passé : Un remarquable four à pain, en voie de restauration au village de Keriolet, près de la Pointe du Van.

Ecole- Une école primaire publique et une privée

Maison de retraite : elle fait partie du groupe des maisons de retraite du Cap, et à ce titre, accueille les anciens de CLEDEN et des commune voisines. Cette situation n’est pas sans effet sur les chiffres de la démographie.

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154- CONFORT-MEILARS





à gauche, le calvaire de Confort - à droite l'église de Meilars



Cette commune se compose de 2 villages réunis autour d’un seul conseil municipal : CONFORT et MEILARS. Le siège de la commune se trouve à CONFORT.
Classée 6 ème en surface (1468 hectares), 10 ème en population, elle fait preuve, comme sa voisine MAHALON, d’un dynamisme certain, puisque sa population a augmenté de 2,18 % entre 2 recensements. C’est peut-être le résultat d’une politique d’urbanisation dynamique et attractive, à laquelle s’ajoute la proximité de DOUARNENEZ.
Puisqu’il y a 2 bourgs, il y a comme on le voit ci-dessus 2 églises :
- celle de CONFORT (XVI ème siècle) très connue pour sa roue à carillons (12 clochettes que l’on peut faire tourner), vers laquelle on conduit les enfants en difficulté de parole. Devant l’église, un superbe calvaire dont la base triangulaire est du XVI ème siècle, présente 13 statues d’apôtres.
- celle de MEILARS, dédiée à Saint Melar.
De vocation essentiellement agricole : 33 exploitations en 1996 (contre 44 antérieurement), la commune compte néanmoins quelques commerces au bourg de CONFORT. Curieusement, 2 entreprises de commerce de meubles s’y maintiennent malgré la concurrence dans ce créneau. Quelques autres commerces, variés : hôtels, restaurants, contribuent au dynamisme local.
La commune est limitée à l’ouest par PONT-CROIX, au nord par POULLAN sur Mer, au sud MAHALON, à l’est POULDERGAT. Elle n’a pas de frontière maritime. Une école publique fonctionne au bourg de CONFORT. Pas de médecin ni de pharmacie.
La commune affiche son dynamisme en organisant tous les ans la fête des 4 clochers.
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155- ESQUIBIEN

à gauche, la superbe plage de Saint Tugen- à gauche un paysage moins beau

Curieuse commune qui a refusé de fusionner avec AUDIERNE en 1973. Limitée au nord par BEUZEC et GOULIEN, à l’ouest par PRIMELIN, à l’est par AUDIERNE, ESQUIBIEN possède une façade maritime sur sa face sud. 5 ème en superficie, 4 ème en population, cette commune a encore une vocation agricole : 22 exploitations en 1996 contre 32 précédemment.
Il faut rappeler qu’autrefois, AUDIERNE était une trève d’ESQUIBIEN, avant de devenir paroisse à part entière. Les temps changent.
Sur sa façade maritime, ESQUIBIEN dispose d’un avant-port ou rade-abri à Sainte Evette. Le plan d’eau se situe au nord d’un môle artificiel ; il abrite environ 200 bouées à usage des plaisanciers pendant la belle saison. Quelques professionnels y trouvent également refuge ponctuellement. Quant aux navires à passagers, ils partent plus souvent de Sainte Evette que d’AUDIERNE.
Le plan d’eau à usage des plaisanciers fonctionne en concession, c’est à dire que la commune loue les lieux à une association qui en assure la gestion, ce qui n’est pas le cas à AUDIERNE, où il s’agit d’une régie municipale. Concrètement, disons qu’à AUDIERNE déficits et bénéfices sont de la compétence municipale, contrairement à ESQUIBIEN où l’association assume toutes les responsabilité et gère toutes les situations, bonnes et mauvaises. Cette deuxième formule paraît moins hasardeuse que la première. Pour autant, il semblerait que les aménagements immobiliers réalisés à Sainte Evette n’aient pas été bien étudiés. En effet, la structure commerciale n’est qu’un vulgaire bloc de béton agressif, dans un cadre unique. Elle manque aussi de performances au plan économique puisque les locaux ont changé plusieurs fois d’attribution. Elle aurait sans doute gagné à être un peu plus en retrait, mais…. !!! C’est peut-être comme parfois dans la vie militaire : « le chef décide et a toujours raison, puisqu’il est le chef et que, par définition, le chef ne peut avoir tort !! ».
Le bateau de sauvetage ‘’Amiral Aman’’ dispose d’un abri dans cette rade, d’où il peut appareiller à tous les niveaux de marées.
Quant aux plages, celle de Saint Tugen-Treiz-Goarem appartient en totalité à ESQUIBIEN qui ne dispose par ailleurs que d’une demi-plage dite d’AUDIERNE.
Pas de commerces au bourg ; seulement un petit hôtel-restaurant, un bureau de poste , une école publique (l’école primaire libre a fermé ses portes en 2002). La belle église de Saint Onneau n’a plus de prêtre résidant depuis plusieurs années, et la paroisse compte 2 chapelles : 1 en bord de mer : Sainte Edwett, l’autre dans les terres : Sainte Brigitte.
Le maire en exercice effectue un 4 ème mandat. Il aura donc , en fin de parcours, régné au minimum un quart de siècle sur sa commune. L’histoire dira s’il a sorti sa commune du marasme ambiant, démographique en particulier.
Quoi qu’il en soit, cette commune ne semble pas la plus appropriée pour recevoir des nouvelles infrastructures intercommunales du type piscine, salle omnisport par exemple, puisqu’elle a toujours tout refusé : fusion avec Audierne , contournement d’Audierne, et même le projet de piscine en 1976. Malgré une réserve foncière à Kerguerrien, elle ne semble pas disposer d’une zone favorable à la création d’une base de loisirs.

Vestiges du passé- Des calvaires, des fontaines, des lavoirs et des fours à goëmon.

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156- GOULIEN



Les limites de GOULIEN sont : au nord, la mer en baie de DOUARNENEZ, ; à l’ouest CLEDEN, à l’est BEUZEC et au sud ESQUIBIEN.
7 ème en surface (1276 hectares), 11 ème donc dernière en population (436 habitants) cette commune se fait remarquer par un dynamisme particulier, peut-être dû à la jeunesse de son équipe municipale, le maire actuel ayant été, en son temps, le plus jeune maire de France. Christian Pelras, l’ethnologue, a consacré presque 500 pages à décrire cette commune. Il n’y a donc pas grand chose à ajouter, sauf peut-être souligner une fois encore les caractéristiques et atouts de cette commune.
Sa vocation agricole est incontestable : 29 exploitations en 1996 contre 32 antérieurement . pour autant, elle dispose d’atouts touristiques avec sa réserve d’oiseaux, sa côte sauvage (crique de Pors Kanapé ; j’ignore si le nom a un rapport avec kannab : le chanvre), la pointe de Bremeur qui a su séduire la danseuse étoile de l’opéra de PARIS : Noëlla Pontois, propriétaire d’une maison restaurée, la crique de Pors Loedec, et tant d’autres sites exceptionnels. Mais, c’est le pays de mes racines. Pour ne pas être taxé d’esprit partisan ou partial, je ne l’encenserai donc pas davantage.
Une église paroissiale au bourg, une très belle chapelle à Saint Laurent de Lannourec, des croix, des menhirs, des fontaines, des lavoirs, et tant d’autres choses. C’est aussi le pays du cantique ‘’Da Feiz Hon Tadou Koz ‘’.
Quant au tourisme, à la réserve d’oiseaux déjà citée, il faut ajouter un terrain de camping municipal, des éoliennes qui, selon la direction des vents se tournent vers PLOGOFF avec un grand sourire, et un projet de maison du vent en voie d’achèvement.
Christian Pelras a par ailleurs fait état d’une anecdote (page 61). Je cite :
« Lors des élections municipales de 1953, le nouveau maire : Jean Moan n’avait que 27 ans…….Jean Moan est certainement le meilleur maire que GOULIEN ait jamais eu ».
Cette rédaction date des années 1960. Je ne conteste pas ce point de vue ; je dirai même que je l’approuve. Mais je pense aussi que la nouvelle équipe en charge de GOULIEN méritera peut-être un jour ce même commentaire. Il faut des jeunes aux responsabilités, et non des fossiles comme on en voit trop. J’aurai l’occasion de reparler de GOULIEN à propos de la communauté de communes, car si , toujours selon Pelras (page 316), le rôle de l’ethnologue est d’observer sans juger, l’indigène n’est pas soumis à cette réserve puisqu’il s’agit de sa terre, de sa province, de ses racines. Il faut donc ajouter, une fois de plus, que le grand méchant loup ne doit pas devenir l’ogre dévastateur. Rappelons, à cette occasion, la sortie des fourches à GOULIEN , lors des inventaires en 1906. Ce qui veut dire clairement que la communauté de communes peut parfaitement être présidée par le maire d’une petite commune aussi bien que par celui d’une grande ;
Dernière remarque : L’ouvrage de Christian Pelras ‘’Goulien, commune bretonne du Cap-Sizun’’, réédité en 2001, est une bible pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire locale.



Deux superbes paysages de la côte nord de GOULIEN : 
en haut : Pors Kanapé, en bas : Pors Loédec

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A Suivre Ma Bro Ar C'Hap Hirio suite 1

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